Tourisme
Retour30 juin 2022
Ian-Thomas Bélanger - itbelanger@medialo.ca
Tourisme A-T : davantage de fonds
Tourisme Abitibi-Témiscamingue reçoit une enveloppe de 2.6 millions de dollars sur 3 ans

©Mathieu Dupuis
Tourisme Abitibi-Témiscamingue signe une entente de 2.6 millions de dollars sur trois ans avec le Ministère du tourisme du Québec pour développer les entreprises touristiques régionales.
Les fonds serviront surtout à bonifier l’Entente de Partenariat Régional et de Transformation Numérique en Tourisme (EPRTNT), qui vise à accompagner les entreprises touristiques de la région dans leur développement et leur croissance. « Il s’agit d’une excellente nouvelle », affirme la directrice-générale de Tourisme Abitibi-Témiscamingue, Randa Napky. « Nous avons cette entente depuis 2009. Toutefois, nous recevons beaucoup plus d’argent avec cette entente-ci. Chaque année, nous disposions d’environ 250 000$ pour le développement des entreprises touristiques régionales. Grâce à cette nouvelle entente, c’est 750 000$ annuellement sur 3 ans qui pourront être versés dans le développement des entreprises. Ce n’est pas rien », poursuit Randa Napky. L’entente permet également à Tourisme Abitibi-Témiscamingue de pouvoir signer des contrats de moins de 100 000$ sans avoir à obtenir l’approbation du Ministère du Tourisme du Québec.
La pénurie de main-d’œuvre : toujours un frein à la pleine exploitation du tourisme régionale
Malgré les fonds supplémentaires injectés, le manque de main-d’œuvre demeure la problématique à vaincre chez les entreprises touristiques de l’Abitibi-Témiscamingue selon Randa Napky. « Tous les entrepreneurs touristiques de la région doivent mettre eux-mêmes la main à la pâte, faute de main-d’œuvre. Ce manque est particulièrement criant dans le monde de la restauration et de l’hébergement. » La directrice-générale de Tourisme Abitibi-Témiscamingue ajoute toutefois que l’été 2021 a brisé des records en terme d’achalandage malgré la pandémie de Covid-19. « Oui, nous avons eu de l’achalandage, mais ça été très difficile pour plusieurs entreprises de pouvoir rencontrer leurs objectifs, faute de travailleurs », a conclu Randa Napky.
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